Comment gérer la frustration sexuelle ?
Quelle que soit l’origine de la frustration, elle vient du fait que les désirs ne sont pas satisfaits.
Voici quelques moyens pour prévenir la frustration :
1/ S’y confronter : identifiez les déclencheurs et désamorceurs : demandez-vous pourquoi vous vous sentez frustré.e et ce que vous ressentez dans ces cas-là.
2/ Chercher la réponse à l’intérieur de soi : en tantra, on invite à internaliser le désir, c’est-à-dire à renvoyer son énergie sexuelle vers soi-même.Seul un mental dirigé vers l’extérieur va ressentir de la frustration car ne trouve pas de réponse.
3/Ne vous focalisez pas sur l’orgasme et Faites l’amour juste pour le plaisir, en sortant d’une logique de performance, et en se concentrant sur la connaissance de soi et de l’autre, tant sur le plan émotionnel, que sensuel et érotique.
4/ Faites de la place à la sensualité et l’érotisme : l’affection, la tendresse, les massages, les caresses, les câlins
5/ Communiquez avec votre partenaire : Oser être explicite peut se révéler essentiel. Parler de sexualité à l’autre, c’est lui donner le mode d’emploi de notre corps pour qu’il.elle soit au courant de ce que l’on aime ou pas.
6/ Travaillez avec un tiers dont la sexualité est le métier : eparler avec un professionnel de santé, par exemple lors d’une sexothérapie individuelle ou de couple, pourra vous aider, que ce soit pour comprendre les origines de cette frustration que pour trouver des solutions.
Écrit par : Gabrielle Adrian
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Quelle est la différence entre le désir spontané et le désir réactif
Le désir spontané est le plus connu, et comme son nom l’indique, il vient spontanément. C’est une envie de sexe impulsive, qui ne requiert pas de stimulation. Malheureusement cela est vu comme la norme et tout le monde part du principe que l’envie de sexe doit apparaître soudainement.En général ce cycle de la réponse sexuelle commence par le développement d’un fantasme ou d’une pensée sexuelle et peut se présenter à tout moment.
Le deuxième survient plutôt en réponse à des stimuli, à un massage par exemple, à une caresse, à un bisous dans le cou. Le désir réactif est déclenché par une situation sensuelle, sexuelle, et n’est donc ” pas spontané”.
Selon Rosemary Basson, les femmes ressentiraient davantage ce type de désir.
Je n’aime pas beaucoup les stéréotypes de genre donc j’ajouterais que tous les genres peuvent très bien se reconnaître dans ces deux types de désir. Chacun diffère en ce qui a trait au type de désir ressenti et que personne ne soit se sentir anormal.e de ne pas ressentir ou peu de désir spontané.
Ce n’est pas grave ou moins bien d’avoir besoin d’un élément déclencheur pour faire marcher sa libido ! Par contre il est dommage de faire du désir spontané un standard. Cette méconnaissance du désir réactif ne fait que créer des incompréhensions, parfois un sentiment de honte chez certain⋅e⋅s partenaires.
Mais nous pouvons tou⋅te⋅s faire mieux en communiquant. Encore une fois, la sexualité est complexe, unique et propre à chacun.
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Le déroulé d’une consultation en sexothérapie
Chaque année, des personnes seules ou en couple viennent demander des conseils sexologiques pour améliorer leur vie affective et sexuelle, retrouver une sexualité épanouissante – satisfaisante.
Si ce n’est déjà fait, des examens cliniques auprès de votre médecin généraliste, gynécologue ou urologue peuvent être proposés.
Chaque sexothérapie proposée est précédée d’une évaluation sexoclinique permettant d’appréhender en douceur votre situation actuelle (celle qui vous amène à consulter).
Elle se déroule en deux temps :
I/ un temps d’anamnèse visant à identifier les éléments du passé qui pourraient être impliqués dans l’émergence de la situation actuelle ; Le premier rendez-vous est un temps d’accueil et d’écoute. Il permet d’accueillir la plainte sexologique avec bienveillance, d’aborder ensemble les difficultés rencontrées et les motifs actuels qui vous poussent à consulter. Il s’agira de cibler vos difficultés dans l’Ici et Maintenant, sans les dramatiser pour agir par la suite avec vos forces et qualités en santé sexuelle.
II/ une rencontre bilan où je vous restitue ce que je comprends de votre situation. Lors de cette rencontre, nous convenons ensemble des éléments que vous souhaiteriez améliorer/diminuer/moduler/changer au cours de votre sexothérapie. Nous déterminons les objectifs que vous aimeriez avoir atteint à la fin de la sexothérapie.
Les questionnements en santé sexuelle concernent une large série de thématiques :
– Comment se libérer de ses inhibitions et avoir plus confiance en soi?
– Comment en finir avec ses blocages sexuels?
– Comment nouer une relation plus à l’écoute des ses besoins et de ses désirs?
– Comment surmonter une baisse de désir sexuel?
– Comment dépasser une panne sexuelle, une éjaculation trop rapide?
– Comment se défaire d’une addiction sexuelle?
– Comment reconstruire son couple après une infidélité?
– Comment surmonter la lassitude dans son couple?
– Comment conserver une bonne entente sexuelle au moment de la ménopause?
Strictement confidentielles, les consultations en santé sexuelle se déroulent en visioconférence, habillées et sont encadrées par le Code d’éthique du Syndicat National des Sexologues Cliniciens.
L’éthique
-Vous expliquer le processus thérapeutique en santé sexuelle.
– Répondre à vos questions avec honnêteté.
– Veiller à votre confort pendant la sexothérapie.
– Suivre les supervisions.
– Agir dans ma sphère de compétence.
– Veiller à une stricte confidentialité.
Une consultation en santé sexuelle ne se substitue en aucune manière à un avis médical ou à des traitements médicaux.
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Comment se déroule une sexothérapie ?
L’objectif d’une sexothérapie est de permettre aux patients de comprendre les processus mécaniques et psychologiques de leur sexualité et d’identifier les différents engrenages dont ils sont éventuellement victimes. En comprenant ce qui se passe dans leur corps, leur esprit et leur vie affective en général, ils parviennent à dédramatiser la situation.
Avec le patient nous allons élaborer progressivement des solutions qui passent surtout par le comportement et la communication. Effectivement vivre une sexualité riche, épanouissante et érotique, ne se résume pas à un acte sexuel, mais intègre l’importance de l’échange, de la sensualité, de la connaissance du corps.
Il n’y a pas de nudité ou une quelconque pratique sexuel pendant une séance de sexothérapie.
L’objectif final est de se libérer des blocages, en apprenant la notion de l’abandon, du lâcher prise, et d’ accéder à une sexualité libre, affective, complice, séductrice, ludique, voire spirituelle.
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3 techniques de respiration pour plus de plaisir
Saviez-vous que la respiration peut vous aider à avoir plus de plaisir pendant la masturbation et/ou les rapports sexuels ?
1. Une respiration longue et profonde
Plus vous respirez lentement, plus vous inspirez profondément, inspirez par le nez et expirez par la bouche. Cela peut vous aider à vous calmer, à vous mettre dans l’ambiance et à détendre vos muscles.
2. Une respiration 4-7-8
Cette technique est efficace pour les personnes qui ont du mal à atteindre l’orgasme. Inspirez par le nez pendant 4 secondes, maintenez pendant 7 secondes, expirez par la bouche pendant 8 secondes et recommencez. Cela peut vous aider à relâcher la tension et améliorer l’endurance sexuelle.
3. Respirer ensemble
Si vous avez des relations sexuelles avec un partenaire, essayez de synchroniser votre respiration avec la sienne et vice versa. Cela peut aider à améliorer l’intimité et la proximité et à approfondir les sensations.
En espérant que cela vous aidera 🙂 N’hésitez pas à nous partager également vos techniques de respiration pour vous détendre et favoriser le désir sexuel.
“Je ne suis pas intéressé.e par le sexe”
L’ASEXUALITÉ
➡️Une personne asexuelle (également appelée Ace dans le langage courant) ne ressent aucune attirance sexuelle pour quiconque. Ainsi, tout comme un hétérosexuel ne ressent pas d’attirance pour une personne du même sexe, l’asexuel ne l’éprouve pour personne. Pour les personnes Ace, une relation amoureuse sera forcément platonique.
➡️Une personne asexuelle ne décide pas de ne pas être attirée par d’autres personnes, il ne s’agit pas d’une décision comme le célibat, ni d’un manque de libido. Le corps d’une asexuelle peut répondre aux stimulations sexuelles sans pour autant avoir envie d’une autre personne, il peut même chercher à avoir des relations seulement pour le plaisir sexuel ou pour donner du plaisir à son partenaire, sans pour autant être attiré par lui ou elle.
➡️L’orientation sexuelle ne constitue jamais l’objet d’un trouble psychique et le cas des asexuels n’est pas une exception. Pour une personne Ace, trouver un partenaire est souvent difficile, car la sexualité est une norme dans le couple. Résultat : leurs vies peuvent être solitaires et douloureuses, passant par des situations gênantes où ils se forcent à être « comme les autres » et éprouvent une honte. L’asexualité n’est pas un problème, il n’y a rien à soigner. L’attirance sexuelle n’est pas là, c’est comme ça.
➡️Les asexuelles ne sont pas forcément dégoûtées par le sexe. Tout simplement, cette pratique ne les intéresse pas. Certains peuvent même désirer avoir un enfant pour à la fois transmettre leur affection et continuer leur lignée. Mais dans leur esprit, ces sentiments maternels sont déconnectés de l’acte sexuel.
Sources :
https://www.franceculture.fr/emissions/lsd-la-serie-documentaire/vivre-sans-sexualite-24-labsence-de-sexualite-une-anomalie-sociale
https://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dos
L’accès à la santé sexuelle pour les personnes en situation de handicap
Pour ce faire, il est important de mieux comprendre les obstacles auxquels sont confrontés les personnes handicapés lorsqu’elles accèdent aux services de santé sexuelle. Bien que l’accès à la santé sexuelle soit un droit humain et que la discrimination soit illégale, de nombreuses personnes handicapées rencontrent encore des obstacles pour accéder aux services de santé sexuelle, que ce soit pour le dépistage des IST, la contraception ou simplement des conseils.
Les barrières peuvent être physiques telles que :
– des équipements souvent inadaptés
– un manque de rampes et d’accès
– un personnel pas toujours formé
– des informations non disponibles en format accessible pour certains handicaps
– des problèmes de déplacement vers / et depuis les établissements spécialisés
Les barrières peuvent aussi être invisibles :
– les stigmates sur l’handicap (ex:
les personnes handicapées n’ont pas de vie sexuelle et/ou n’ont pas besoin de tests ou dépistages…)
– une mauvaise communication sur la santé sexuelle des personnes en situation d’handicap et sur leur sexualité
– une éducation sexuelle peu inclusive dans les établissements scolaires
Les personnes handicapées sont donc :
– moins dépitées et testées
– plus susceptibles d’avoir des rapports sexuels non protégés
– ont plus de mal à accéder à une éducation sexuelle de bonne qualité
Comment faire en sorte que cela change ?
– s’assurer que le personnel médical soit mieux formé et que les accès soient facilités dans les établissements
– faire en sorte que les personnes handicapées ne se sentent pas en marge en ce qui concerne la santé sexuelle et qu’ils aient accès aux mêmes droits et soins de santé que tout le monde.
Qu’en pensez-vous ?
Savoir dire “NON” pour une sexualité épanouie
Il est donc aussi important que nous devenions aussi doués pour l’entendre que pour le dire.👂🏾
➡️Cet article explique plutôt de quelle manière nous intériorisons le rejet pendant le sexe, ce qui peut nous empêcher d’avoir de meilleurs rapports sexuels, au lieu de juste dire “non” et d’aller vers une pratique que l’on préfère.
Nous pouvons tous nous sentir vulnérables pendant les rapports sexuels et c’est en partie ce qui le rend si génial – Mais en conséquence de cela, il peut parfois être difficile d’entendre que nous nous y prenons mal pour quelque chose ou que notre partenaire n’aime pas ce que l’on fait. ❌
➡️C’est pourtant l’occasion d’en apprendre davantage sur nos partenaires et sur nous-mêmes et de découvrir de nouveaux plaisirs sexuels ensemble.
💘Lorsque notre partenaire nous dit “NON”, cela signifie qu’iel se sent suffisamment en sécurité et à l’aise pour nous dire ce dont iel a besoin – et qu’iel est confiant que nous l’écouterons et le respecterons. Ça ressemble à ça une vraie connexion non ?💘
Il est courant d’interpréter ces petits ajustements comme de la “critique” ou du “rejet” – on est humain !
Mais se libérer de cet état d’esprit peut faire toute la différence dans la façon dont nous et nos partenaires vivons le sexe.
➡️Pour finir, tout le monde mérite de demander ce dont il a besoin pendant les rapports sexuels et il est important de se rappeler qu’il s’agit du plaisir et de la sécurité de vos partenaires – pas de vos sentiments ! Entendre « non » peut être l’une des plus grandes compétences que nous puissions jamais apprendre – et notre vie sexuelle n’en sera que meilleure.
⁉️Et vous qu’en pensez-vous ⁉️
⚠️ Il est important de noter que ce message ne fait pas référence à des cas d’agression où le consentement n’a pas été donné ou a été ignoré.
La sexualité pendant les règles
Article rédigé par Gabrielle Adrian pour le blog de MY.LUBIE
Le guide du SAFE SEX pendant les règles
Pas de tabou et pas de pression
Pour la plupart des personnes à vulves, le cycle menstruel est compliqué et la semaine de nos règles n’est pas le moment où l’on se sent le mieux. Ballonnements, maux de têtes, crampes au ventre… Résultat on fait l’impasse sur notre sexualité.
Le problème c’est que si on fait vraiment le bilan, pendant la période d’ovulation on ne se sent pas au top, pour celleux qui vivent des SPM (syndrome prémenstruel) compliqués ce n’est pas drôle non plus et pendant nos règles n’en parlons pas… bref on pourrait quasiment faire l’impasse sur notre sexualité 3 semaines sur 4 !
Le tabou autour des règles est encore présent et beaucoup trouvent cela sale ou honteux, mais en ce qui concerne notre plaisir, que se passe-t-il dans notre corps à cette période ?
La recherche montre que le désir sexuel que l’on peut ressentir est croissant pendant nos menstruations et que la connexion à notre (nos) partenaire(s) est plus forte pendant cette période.
Les avantages à avoir des relations sexuelles pendant cette période :
– Le sexe est un antidouleur naturel très efficace. Les crampes que l’on peut ressentir pendant nos règles viennent de la contraction de l’utérus. Lorsque l’on a un orgasme, l’utérus se contracte de la même manière et se détends ensuite, ce qui finalement soulage les crampes. De plus, le cerveau secrète des endorphines pendant les rapports sexuels qui agissent comme un puissant antidouleur.
– C’est le bon moment également pour pratiquer le Slow Sex. Les parois vaginales peuvent être plus sensibles et plus réactives, ce qui veut aussi dire que si la sexualité se fait sans friction brusque et en douceur, cela peut donner beaucoup de plaisir.
– Cela peut aider à relâcher la pression et la honte associées aux menstruations. Faire l’amour à cette période-là peut vous aider à lâcher prise et plus vous lâcherez prise, plus vous prendrez de plaisir. La sexualité c’est rarement parfait, et l’accepter permet un grand épanouissement.
Quelques conseils :
Maintenant que nous sommes au clair sur le fait que faire l’amour pendant vos règles n’a rien de dégoutant ou de gênant, voici quelques conseils :
– Cela peut salir un peu, n’oubliez pas de mettre une serviette et d’éviter les draps blancs
– L’usage du préservatif ou de la digue dentaire est nécessaire pendant les règles pour éviter une grossesse. Le risque de contracter une maladie sexuellement transmissible peut également être plus élevé.
– Si vous avez des douleurs, n’hésitez pas à tester le CBD et notamment l’huile intime de My Lubie (Ps : elle n’est pas compatible avec les préservatifs en latex)
– Pourquoi pas faire l’amour sous la douche, ça peut permettre de limiter la quantité de sang et pas de problèmes de tâches.
– Rappelons également que la pénétration n’est pas obligatoire, vous pouvez très bien vous concentrer sur le clitoris (sexe oral compris )et porter un tampon ou une cup par exemple pour les personnes qui le veulent.
– Une autre option est de pratiquer le sexe anal
– Concernant les sous-vêtements menstuels, il en existe maintenant de règles pour tous les goûts, les magnifiques Tangas de Malucette par exemple peuvent vous permettre d’être plus en confiance pendant cette période
Une seule règle (sans mauvais jeu de mot) à respecter est de vous écouter vous, vous envies et vos partenaires.
Qu’est ce que le smegma ?
Notemment ce qu’est ce dépôt blanchâtre un peu “caillé” que l’on peut trouver sur son sexe à certain moment.
C’est ce que l’on appelle le SMEGMA.
« Smegma » est un terme médical d’étymologie latine (1819, du latin smegma, « détergent », du grec smekhein, « laver, essuyer, nettoyer »), et qui fait référence au savon.
👁️🗨️Dans notre esprit, le smegma a quelque chose de dégoutant bien qu’il s’agisse d’une substance sécrétée par le corps qui permet un nettoyage naturel, qui lubrifie et équilibre la flore.
➡️On trouve le smegma dans le sillon du gland sous le prépuce du sexe masculin, et sur la vulve entre les petites lèvres du sexe féminin.
Il est sécrété par les glandes préputiales, ces glandes sont situées sous le prépuce et produisent le smegma de la même façon que l’on transpire. Ça “suinte”. Le nombre de ces glandes est variable d’un homme à l’autre, du coup la production de smegma varie aussi.‼️
❤️Lors le smegma s’accumule, cela crée un problème d’hygiène.
Il est important de laver son sexe tous les jours à l’eau
et de bien sécher son sexe avant de se re-calotter pour éviter un phénomène de macération. C’est cette même macération qui est souvent à l’origine des problèmes d’odeur.❤️